Ville stationnaire ou Ville émiettée ?
Visite de l’exposition avec Sébastien Marot, en compagnie de Philippe Bihouix et Éric Charmes.
Interventions de Éric Charmes et Philippe Bihouix, aux Grandes Tables.
Apero Mundi suivi d’une discussion avec le public, animée avec Daniel Nahon (CIRAD, CEREGE).
Cette rencontre est co-organisée avec Opera Mundi et, le Conseil de Développement de la métropole Aix-Marseille Provence dans la continuité de son avis sur la souveraineté alimentaire, ainsi que le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le prolongement de ses positions sur le « zéro artificialisation nette » que déploie le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Éric Charmes est chercheur en sciences sociales appliquées à l’urbain. Il est directeur de recherche à l’ENTPE (Vaulx-en-Velin), membre du laboratoire « Recherches Interdisciplinaires Ville Espace Société » (RIVES, Université de Lyon, UMR CNRS 5600).
Éric Charmes s’intéresse aux dynamiques de territorialisation résidentielle, à la dimension rurale et villageoise de la périurbanisation et aux enjeux sociaux de l’éloignement résidentiel. Ses recherches s’inscrivent dans une perspective critique et pragmatique, en lien avec les acteurs et groupes qui fabriquent les territoires. Il contribue régulièrement à la revue La Vie des idées.
Bibliographie
Métropole et éloignement résidentiel, Autrement, 2021 ; La Revanche des villages, Seuil, 2019 ; Quitter Paris ? Les classes moyennes entre centres et périphéries, avec Stéphanie Vermeersch, Lydie Launay and Marie-Hélène Bacqué, Créaphis, 2019 ; The Middle Classes and the City. A Study of Paris and London, (with Marie-Hélène Bacqué, Gary Bridge et al., Palgrave, 2015 ; La Ville émiettée. Essai sur la clubbisation de la vie urbaine, PUF, 2011.
Philippe Bihouix est directeur général du groupe AREP (Architecture Recherche Engagement Post-carbone), agence d’architecture pluridisciplinaire. Il a travaillé comme ingénieur-conseil ou dirigeant dans différents secteurs industriels, en particulier les transports, l’énergie et la construction.
Ses réflexions interrogent nos modes de production, l’usage des ressources non renouvelables et les enjeux technologiques qui y sont associés. Philippe Bihouix plaide pour l’usage des technologies basses et la sortie de la logique de compétitivité au profit par exemple de la réimplantation d’ateliers et d’entreprises à taille humaine dans les bassins de vie.
Bibliographie
La ville stationnaire. Comment mettre fin à l’étalement urbain ? avec Sophie Jeantet et Clémence de Selva, Actes Sud, 2022 ; Le bonheur était pour demain : les rêveries d’un ingénieur solitaire, Seuil, 2019 ; Le désastre de l’école numérique : Plaidoyer pour une école sans écrans, avec Karine Mauvilly, Seuil, 2016 ; L’âge des low tech : vers une civilisation techniquement soutenable, Seuil, 2014 ; Quel futur pour les métaux ? Raréfaction des métaux : un nouveau défi pour la société, avec Benoît de Guillebon, EDP Sciences, 2010.
Géochimiste des sols, Daniel Nahon a fondé le CEREGE (Centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement) et présidé le CIRAD (Centre de coopération internationale pour le développement). Professeur émérite et président du directoire de la recherche d’Aix-Marseille Université, professeur à l’Institut d’études politiques, il est membre honoraire de l’Institut universitaire de France.
Bibliographie sélective
Le réchauffement climatique commence sous nos pieds, Parole, 2020.
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