Mardi 25 Avril

DESSINER UNE BIORÉGION

à la Friche la Belle de Mai

Coordination : Marin Schaffner

« Le lieu dans lequel vous vivez est vivant, et vous faites partie de sa vie. Quelles sont alors vos obligations à son sujet, quelle est votre responsabilité vis-à-vis du fait que ce lieu vous accueille et vous nourrit ? »
Peter Berg, 1986

En revenant sur le concept de Biorégion, pourquoi, avec qui et comment dessiner ces territoires ?

Visite commentée de l’exposition avec Daniela Poli et Sébastien Marot.
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Une conversation entre Sébastien Marot et Daniela Poli.
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Proposé par les Grandes Tables

Table-ronde avec des actrices et acteurs locaux qui racontent, chacun·e à leur manière, les façons potentiellement biorégoniales qu’ils et elles ont d’arpenter le territoire marseillais.
En présence de : Odile Jacquemin (Maltae), le collectif des Gammares, l’atelier Marée et Rémi Grisal.

Atelier d’imagination collective accompagnée de facilitation et création graphique — production collective d’une série de représentations, à différentes échelles et perspectives, de ce que pourrait être une transformation écocentrée du territoire.
Une invitation à destination de celles et ceux qui aiment dessiner.
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Les intervenants

Né en 2019, il propose des actions communes en vue de participer
à la restauration écologique du fleuve côtier Aygalades-Caravelle à Marseille. Réunissant des
structures, des habitant·es et des artistes, le collectif souhaite favoriser un meilleur partage des
connaissances et relier les initiatives et les territoires du bassin-versant.
Gufo est une entité polymorphe fondée en 2020, à Marseille, qui place en son centre l’acte
nécessaire de manger afin de vivre, créer et fêter. Gufo désire questionner nos moyens
d’actions et de subsistance individuels et collectifs, nos conditions économiques et
contextuelles, nos énergies nécessaires et nos dépenses inhérentes.

L’atelier MARE (Méditerranée Architecture Recherche Expérimentation) est une structure
associative transdisciplinaire qui agit pour la mise en valeur des paysages, matériaux et
savoir-faire constructifs méditerranéens, en réponse aux enjeux écologiques du territoire.
Créée en 2021, elle réunit des architectes, paysagistes, photographes, menuisièr·es et
ingénieur·es autour de projets de recherche, d’expérimentation, de conception et de
pédagogie, de l’échelle de l’objet à celle du territoire. Implantée entre Arles et Marseille, elle
concentre son travail sur les espaces naturels de la Crau, la Camargue et les Alpilles.

Rémi Grisal est doctorant en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, dans le
laboratoire TELEMMe. La thèse qu’il prépare sous la direction de Xavier Daumalin et
Grégory Quenet vise à écrire une histoire environnementale de l’agriculture dans le terroir
marseillais au XIX e  siècle. Elle s’intitule « Les mondes de l’élevage-maraîchage à Marseille :
une histoire organique du terroir communal (1817-1896) ».

Odile Jacquemin est historienne de l’urbanisme et architecte. Elle a fondé en 1995
l’association Mémoire à lire, territoire à l’écoute (MALTAE), dont le siège est situé à Hyères.
Cette structure entend contribuer à la mise en valeur culturelle de l’architecture, de
l’urbanisme, de l’agriculture, du paysage et de l’environnement, dans une filiation à
l’éducation populaire, un souci de mise en œuvre d’intelligence collective et une inscription
dans le cadre de l’économie sociale et solidaire.

Sébastien Marot, philosophe de formation, est professeur HDR en histoire et culture
architecturales à l’École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est, dont il est l’un
des membres fondateurs. Il est aussi professeur invité à l’École polytechnique fédérale de
Lausanne, où il enseigne l’histoire de l’environnement. Délégué général de la Société
française des architectes de 1986 à 2002, il est notamment l’auteur de L’Art de la mémoire, le
territoire et l’architecture (Éditions de La Villette, 2010). Sébastien Marot est le commissaire
de l’exposition itinérante « Taking the Country’s Side », produite dans le cadre de la Triennale
d’architecture de Lisbonne en 2019, et présentée actuellement à la Friche la Belle de Mai,
jusqu’au 21 mai 2023.

Daniela Poli est professeure à l’université de Florence, où elle enseigne l’analyse et la planification territoriales, et où elle dirige le LaPEI, un laboratoire de projection écologique du territoire. Collaborant avec des groupes d’action locale et des organismes publics nationaux et internationaux, elle a coordonné des équipes de recherche, pour des initiatives comme la définition des plans paysagers des Pouilles et de Toscane et le projet territorial de la région minière de Lille-Lens. Daniela Poli dirige la revue internationale d’études territorialistes Scienze del Territorio (Firenze University Press). Elle est notamment l’autrice de Formes et figures du projet local : la patrimonialisation contemporaine du territoire.
(Étérotopia, 2018).

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